Fonctionnement du champ visuel
Le champ visuel permet de localiser une anomalie dans la création du message visuel, qu’elle soit située au niveau rétinien ou dans sa transmission via le nerf optique, jusqu’au cortex visuel (zone du cerveau qui traite l’information visuelle, appelée aussi cortex occipital). Il permet d’en surveiller l’évolution au cours du temps lors de la répétition des examens.
Il existe deux types de champ visuel (ou périmétrie) : périmétrie dynamique et périmétrie statique. La périmétrie statique est la plus fréquemment utilisée, elle est utile au suivi des glaucomes, et/ou affections rétiniennes centrales. La périmétrie dynamique (ou périmétrie manuelle de Goldman) est plus rarement indiquée, car plutôt utilisée pour la recherche de pathologies neurologiques, ou si l’on souhaite déterminer les zones épargnées par une pathologie rétinienne centrale, comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Des points de luminosité et/ou de taille variables sont présentés, et l’appareil cherche à déterminer pour chaque point la luminosité la plus faible que vous pouvez encore percevoir.
Le champ monoculaire s’étend sur 120° de large, le champ binoculaire correspondant à l’addition des champs visuels des deux yeux, et s’étend généralement sur 180° de large.
Le champ visuel de chaque œil est reporté sur un schéma.
L’examen du champ visuel peut faire apparaître des zones dans lesquelles la sensibilité est diminuée, voir nulle (lacunes ou scotomes). Ces scotomes sont représentés par des points noirs sur le relevé du champ visuel. La tâche aveugle de Mariotte, correspond à la zone de la rétine dépourvue de cellules photoréceptrices (située au niveau du nerf optique). Nous ne percevons pas le scotome lié à cette zone, mais elle est représentée par une tâche noire située sur le côté externe du champ visuel.
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