Glaucome
Le glaucome est une maladie chronique responsable d’une neuropathie optique potentiellement cécitante. L’enjeu en matière de glaucome est le dépistage et la prise en charge précoce afin d’en ralentir son évolution.
Le glaucome est une maladie chronique responsable d’une neuropathie optique potentiellement cécitante. L’enjeu en matière de glaucome est le dépistage et la prise en charge précoce afin d’en ralentir son évolution.
Le glaucome est une maladie du nerf optique chronique et progressive à l’origine d’une dégradation irréversible du champ visuel. Le facteur de risque principal du glaucome est l’hypertonie oculaire (ou élévation de la pression intraoculaire). Il existe plusieurs types de glaucome dont le plus fréquent est le glaucome chronique primitif à angle ouvert. Les autres glaucomes plus rares sont les glaucomes à pression normale, les glaucomes à angle fermé, les glaucomes secondaires à d’autres affections oculaires…
Le glaucome est une pathologie qui peut toucher tout le monde. Cependant, il existe certains facteurs de risque prédisposant au glaucome dont le principal est l’augmentation de la pression intraoculaire (hypertonie). D’autres facteurs sont aussi à considérer, comme les antécédents familiaux de glaucome, l’âge (risque moyen de glaucome entre 55 et 75 ans), la myopie forte, les cornées fines, le syndrome d’apnée du sommeil… Pour les glaucomes à angle fermé, les facteurs de risque sont différents ; le mécanisme initial étant surtout constitutionnel avec un facteur anatomique responsable d’un angle irido-cornéen étroit et potentiellement refermable.
Le glaucome restant une maladie asymptomatique jusqu’aux stades sévères, tout l’enjeu est de le dépister le plus tôt possible. En effet, le pronostic visuel dépend de la précocité de la mise en route du traitement. Pour dépister et diagnostiquer un glaucome, un examen complet est nécessaire avec prise de la pression intraoculaire (PIO), mesure de l’épaisseur de la cornée (pachymétrie), examen de l’angle irido-cornéen par gonioscopie (à l’aide d’un verre posé sur l’œil), examen du nerf optique par le fond d’œil. Des examens complémentaires sont également indispensables tels qu’une rétinophotographie (photo du nerf optique) et un OCT de la tête du nerf optique (papille) et des cellules ganglionnaires maculaires et surtout un champ visuel (détectant les déficits visuels périphériques). Ces examens doivent être réalisés à plusieurs reprises au cours du suivi afin de juger l’évolution du glaucome. Ils seront faits selon un rythme dépendant de la gravité du glaucome.
Le glaucome est une maladie qui ne se guérit pas. A défaut d’un traitement curatif du glaucome, l’arsenal thérapeutique comprend de nombreux traitements permettant de ralentir l’évolution de la maladie pour la stabiliser. Parmi ces traitements, il existe de nombreux médicaments dont des collyres (gouttes à instiller quotidiennement), des traitements lasers (cf SLT pour glaucome à angle ouvert, YAG pour glaucome à angle fermé…) et des traitements chirurgicaux par chirurgie filtrante (cf page chirurgie du glaucome) pour les cas les plus avancés évoluant malgré les traitements précédents..
Feuille d’information SFO – Opération du glaucome chronique
Feuille d’information SFO – Traitement du glaucome chronique à angle ouvert par laser
Commentaire
Laissez un commentaire et le COBESS vous répondra au plus vite